C’était très intensif mais je m’éclatais et surtout j’ai beaucoup progressé. A 18 ans, j’ai intégré un Junior Ballet puis j’ai eu la chance de travailler au sein d’un ballet jazz d’une compagnie contemporaine à Montréal pendant trois ans. Vivre l’aventure Diamond Dance, j’en rêvais ; c’est ma première performance de danseuse-comédienne. Il n’y a aucune rivalité entre nous. Les danseurs de hip hop m’inspirent. La seule difficulté pour moi, d’un naturel timide, est de lâcher prise. Quand on vient du classique, on a l’habitude d’être sous contrôle. Il y a beaucoup de bienveillance entre nous ; mes partenaires me donnent confiance pour attraper des trucs de hip hop. Cette fusion des deux styles de danse est un vrai partage. Pour moi, c’est une leçon de vie. Cette comédie musicale va m’enrichir artistiquement et m’ouvrir des portes, j’en suis sûre. Je sais qu’en jouant avec la troupe, je vis une époque charnière.